Le KKE a fait une démarche auprès de la représentation de la Commission européenne à Athènes et de l'ambassade de Pologne à Athènes, contre la nouvelle tentative d'interdiction du Parti communiste de Pologne à la demande du Procureur général/Ministre de la Justice du gouvernement polonais.

Dans la lettre de protestation livrée à la Commission européenne par l'eurodéputé du KKE, Kostas Papadakis, il est noté: « La tentative du gouvernement polonais d'interdire le PC de Pologne ainsi que la déformation méthodique de l'histoire sont inacceptables. L'UE porte également d'énormes responsabilités, puisque l’assimilation des fascistes - nazis d'hier et d'aujourd'hui à ceux qui ont combattu le nazisme est une direction de l'UE contenue dans les résolutions et déclarations anticommunistes. C'est une position qui encourage l'action des formations criminelles fascistes-nazies ».

L’eurodéputé du KKE, Lefteris Nikolaou-Alavanos, tout en livrant la lettre de protestation au chargé d’affaires de l’ambassade de Pologne, Tomasz Wiśniewski, a fait part de la protestation du KKE et de la dénonciation de la nouvelle tentative d’interdiction du PC de Pologne.

Les accusations portées contre le Parti communiste de Pologne, qui est appelé à leur faire face au tribunal le lundi 21/12/2020, sont basées sur le cadre juridique inacceptable de la Pologne qui assimile le socialisme - communisme au monstre du fascisme, ce qui n’a aucune base historique. Invoquant le statut du Parti communiste de Pologne, ils parlent d'une tentative d'imposer des «méthodes totalitaires et communistes», malgré le fait que les années précédentes, l'acte d'accusation s'est effondré et le PC de Pologne a été acquitté devant le tribunal.

Le KKE continuera et intensifiera son activité, exigeant la fin de la persécution contre le Parti communiste de Pologne et des garanties pour sa participation sans entrave à la vie sociale et politique du pays.

22.12.2020