Liens vers les pages web anciennes du KKE
La méfiance à l'égard du gouvernement doit se transformer en une lutte inébranlable du peuple et en son soutien au KKE

Une motion de censure a été soumise au Parlement le 5 mars 2025 par le président du PASOK, N. Androulakis, contre le gouvernement dont «les actions constituent une incompétence criminelle monumentale», comme il l'a déclaré. La motion a été signée par l'ensemble des partis sociaux-démocrates (PASOK, SYRIZA, Nouvelle Gauche, Cap vers la liberté).
Le KKE a clairement indiqué, à travers le discours de son Secrétaire Général au Parlement, qu'il soutiendrait la motion de censure contre le gouvernement, soulignant que sa méfiance à l'égard du gouvernement de la Nouvelle Démocratie se concrétise chaque jour, avant tout dans la rue, dans les luttes du peuple et de la jeunesse, où le KKE joue un rôle de premier plan. Il a également noté que la solution pour le peuple ne peut pas être une tentative de reconstitution de la scène politique pourrie et corrompue que l'ensemble du système essaie de régénérer par de faux dilemmes afin de la rétablir dans la conscience du peuple.
En outre, Dimitris Koutsoumbas a fait remarquer, entre autres:
«La solution consiste à renforcer la méfiance du peuple à l'égard du gouvernement et des politiques qu'il met en œuvre, des choix stratégiques qu'il fait au nom de la classe dirigeante, ainsi que de l'ensemble du système d'exploitation.
Cette méfiance doit se transformer en une décision de lutter et de se ranger aux côtés du KKE, en vue d'un renversement réel et radical. Mettre en pratique la seule chose que les états-majors du système craignent: la lutte du peuple, qui ne doit pas être assimilée au système, ne doit pas conduire à une nouvelle désillusion et à un nouvel effondrement des espoirs, mais qui doit acquérir des caractéristiques révolutionnaires et rencontrer la proposition politique du KKE pour une issue en faveur du peuple. C'est là où réside l'espoir.
Nous faisons confiance au pouvoir de la lutte collective et organisée du mouvement ouvrier - populaire pour faire évoluer la situation en sa faveur jusqu'à la fin. Nous faisons confiance à notre juste cause, à la lutte pour une nouvelle organisation de l'économie et de la société, où nos vies ne seront pas envisagées en termes de coût. Où la satisfaction des besoins du peuple et de la société sera le seul motif du développement de l'économie, où le profit capitaliste sera aboli et où le peuple aura le pouvoir entre ses mains.
Dans une société où les grandes usines et les infrastructures seront la propriété de la société, et où tout le potentiel productif du pays sera développé par la planification centrale et scientifique de l'économie, dans le but du bien-être du peuple et non pour les profits d'une poignée de parasites.
Avec nos regards tournés vers l'avenir, nous ménons toutes les batailles actuelles avec détermination. C'est le peuple qui aura le dernier mot, y compris en ce qui concerne ce crime énorme que vous avez commis, la tragédie de Tempi avec les 57 âmes innocentes qui demandent et continueront à demander justice».
Signalons également qu'au même moment, à l'appel des syndicats, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés en masse devant le parlement, scandant le slogan «Ou bien leurs profits ou bien nos vies». Des rassemblements similaires ont eu lieu dans des dizaines de villes en Grèce.
06.03.2025